Il aura fallu 3 réunions du Conseil européen et de longues discussions pour que les 28 chefs d’État et de gouvernement européens s’entendent sur les candidatures aux postes clés de l’UE.
L’Allemande Ursula von der Leyen - de la CDU d’Angela Merkel -, est nommée à la présidence de la Commission, Christine Lagarde à la présidence de la Banque centrale européenne, le libéral belge Charles Michel - proche d’Emmanuel Macron - à la Présidence du Conseil européen et le socialiste espagnole Josep Borrell au poste de Haut représentant aux Affaires étrangères.
Ces nominations ont été un véritable jeu d’équilibriste entre les forces politiques en présence et le critère de la parité homme-femme. Seul le troisième critère, celui de la répartition géographique, pourtant annoncé comme un pré-requis au lancement des tractations, n’a pas été respecté. Il n’y aucun pays d’Europe centrale représenté. Le président français Emmanuel Macron a vanté une conclusion « positive et consensuelle » et le choix de « quatre personnalités qui se sont toujours illustrées par leur engagement extrêmement fort en faveur de l'Europe ». De son côté, le Parlement européen a élu ce matin le social-démocrate italien David Sassoli en tant que président de l’assemblée.