Les institutions européennes sont entourées de bureaux de lobbyistes. Sur un unique km² à Bruxelles, 25 000 lobbyistes sont installés. Ils sont au service des géants du web, des producteurs d’alcools ou de cigarettes, des industries agroalimentaires et pharmaceutiques, mais comptent aussi des ONG.
Pourtant installés dans des bureaux très discrets autour de la Commission, du Parlement et du Conseil de l’UE, ils dépensent 1,5 milliard d’euros chaque année pour influencer les législations européennes. L’objectif : que celles-ci soient favorables à leur activité ou produit. Si les visites de ces groupes de pression à la Commission sont recensées sur le web, ce n’est pas le cas au Parlement. Pour de nombreux députés, l’existence même des lobbies participe à la démocratie, mais leurs moyens parfois démesurés et leurs méthodes doivent être mieux contrôlés.