Le Pacte de l’ONU sur les migrations a été adopté ce lundi à Marrakech, faisant exploser au passage le gouvernement belge. La coalition, déjà fragile, s’est brisée dimanche. Le Premier Ministre Charles Michel ayant décidé de maintenir sa venue à Marrakech et la signature du Pacte, le parti nationaliste flamand, la N-VA, a quitté le gouvernement.
En France, c’est par le biais d’Internet et de la crise des « gilets jaunes » que le Pacte sur les migrations a fait parler de lui. Comme en Belgique, de nombreuses rumeurs, relayées par les partis nationalistes, ont alimenté la discorde.
Pourtant, ce texte n’est pas un nouveau traité international, qui introduirait des obligations pour les États. Il ne crée pas non plus de nouveaux droits pour les migrants. C’est une déclaration d’intention, encourageant les États à coopérer dans la gestion des flux de migration.
Si la France et la Belgique ont approuvé ce lundi le Pacte des migrations, en Europe, la question divise. L’Autriche, la Bulgarie, la Hongrie, la République tchèque, la Lettonie, la Pologne, et la Slovaquie ont esquivé le rendez-vous. Quant à l’Italie, elle a choisi de laisser sa décision de signer le Pacte en suspens.