C'est une première depuis 1991. Les interprètes salariés du Parlement européen ont décidé de se mettre en grève pour protester contre leurs conditions de travail.
En juillet 2017, le secrétaire général du Parlement, Klaus Welle, a décidé de manière unilatéral de modifier les conditions de travail des interprètes titulaires du Parlement européen. Désormais, les 270 fonctionnaires ont des amplitudes horaires plus longues ce qui empêche un travail de qualité selon eux. Il faut dire qu'ils interprètent en 24 langues officielles, en temps réel, lors des sessions et réunions.
Aucun dialogue social n'a été établi entre l'administration et le collectif gréviste. Un mouvement peu audible hors de l'enceinte de l'institution européenne car les interprètes sont réquisitionnés pour assurer un service minimum. Les grévistes réfléchissent donc à faire des actions symboliques et médiatiques lors des sessions plénières qui commencent lundi prochain, à Strasbourg.