Bruxelles : du « squat » légal

L'association bruxelloise « Communa » offre une solution pour réduire le nombre de logements vacants privés ou publics à Bruxelles. Elle met en relation des propriétaires de bâtiments vides avec des demandeurs de logements ou de locaux commerciaux, qu’ils ne peuvent pas se payer. La capitale belge compte 15.000 à 30.000 logements vides, avec le risque qu’ils soient dégradés, squattés , sans compter la taxe d’inoccupation que doivent payer les propriétaires, à Paris, comme à Bruxelles. Pour une maison bruxelloise de trois niveaux, c’est l’équivalent de 5.000 à 6.000 euros par an. Le « contrat d’occupation temporaire » géré par l’association arrange donc les propriétaires et les demandeurs de logement, et permet de voir fleurir des ateliers artistiques, des expositions, des espaces de travail partagés en plus des logements.