L’affaire fait des vagues dans les institutions européennes et bouscule le président de la Commission, Jean-Claude Juncker. Il a nommé son chef de cabinet au plus haut poste de l’administration à la surprise générale.
Les critiques dénoncent la manière dont Martin Selmayr a été promu le 21 février. En une seule réunion, il a été nommé secrétaire général adjoint, et quelques minutes plus tard, secrétaire général, quant le néerlandais Alexander Italianer, titulaire du poste a opportunément annoncé son départ. Le Parlement européen estime que la promotion du bras droit de Juncker menace la réputation de toutes les institutions de l’UE. Les eurodéputés doivent voter la semaine du 16 avril à Strasbourg un texte de protestation contre cette nomination éclair.