Les élections législatives italiennes ont rendu, le dimanche 4 mars dernier, un verdict particulièrement anti-européen et les électeurs italiens ont marqué un véritable rejet de l'Union européenne.
La percée populiste et le possible retour du parti anti-migrants au pouvoir pourraient mettre à mal la volonté franco-allemande de réformer l'Union européenne, tout juste relancée par la conclusion d'un accord de gouvernement à Berlin. L'absence probable de majorité pour la coalition de droite/extrême droite, comme pour le M5S, va contraindre les leaders politiques italiens à des tractations qui s'annoncent longues et complexes, plongeant l'Union européenne dans l'expectative. " Nous avons confiance " dans la capacité de l’Italie " à former un gouvernement stable ", s'est limité à commenter le porte-parole de la Commission européenne.