Trois ans après le crash du vol MH17 reliant Amsterdam à Kuala Lumpur, abattu dans le ciel ukrainien, les familles des victimes sont toujours à la recherche de la vérité.
Ce lundi 17 juillet, près de 2 000 proches ont rendu hommage aux 298 victimes, lors de l'inauguration d'un "bois du souvenir" et d'un mémorial près de l'aéroport d'Amsterdam, d'où avait décollé l'appareil. L'équipe d'investigation a conclu que l'appareil avait été touché par un missile de type BUK acheminé depuis la Russie et tiré depuis une zone de combat contrôlée par les rebelles pro-russes. Une centaine de personnes "ayant joué un rôle actif dans le drame" ont été identifiées par les enquêteurs. Mais à l'aube de ce troisième anniversaire, les auteurs présumés n'ont pas encore été arrêtés. Les autorités néerlandaises ont néanmoins annoncé début juillet qu'ils seraient jugés aux Pays-Bas. A Kiev, le président ukrainien Petro Porochenko a affirmé que la Russie devrait "répondre" de la destruction du vol MH17. Mais les autorités séparatistes et Moscou démentent toute responsabilité et accusent l'armée ukrainienne.