Les « cold cases » ne s’arrêtent pas à la série télévisée. En français, les « affaires classées », sont celles qui n’ont jamais été résolues, faute de pistes ou de preuves. Les Pays-Bas ont trouvé un moyen de rouvrir des enquêtes, en obtenant de nouvelles informations en tentant de rafraichir la mémoire de détenus. Inspirée par le FBI, la police néerlandaise a créé un calendrier, qu’elle diffuse dans les centres pénitentiaires. Chacune des 52 pages détaille un crime, parfois accompagné d’une photo de la victime ou de pièces à conviction. Les détenus sont encouragés à parler de ce qu’ils auraient entendu, en particulier à l'intérieur de la prison. En récompense, ils peuvent toucher des prix pouvant aller jusqu’à 20.000 euros, si l’information qu’ils ont communiquée aboutit. La stratégie semble payante. L’année dernière, 7 affaires ont pu être rouvertes grâce à des témoignages de prisonniers.