Mercredi 15 mars, l'Europe avait les yeux rivés sur les Pays-Bas, en pleines élections législatives. Il s'agissait d'un scrutin test avec la poussée annoncée du candidat xénophobe et europhobe Geert Wilders. Mais le populiste n'a pas obtenu le score annoncé par les sondages. Il progresse et devient deuxième parti, mais aucune autre formation ne souhaite faire de coalition avec lui.
Dans les rues, les panneaux électoraux donnent le tournis : 28 listes, du parti populiste "Parti pour la liberté" à celui des pirates, des seniors ou des animaux, difficile de s'y retrouver et de faire son choix dans le bulletin de vote format XXL. Pour encourager les électeurs, des bureaux de vote sont disposés à tous les coins de rue, dans les gares, dans les musées, on peut même voter de sa voiture, ou presque...
Mark Rutte, du parti au pouvoir, vainqueur des élections
La droite du Premier ministre néerlandais Mark Rutte du parti VVD est arrivée nettement devant l'extrême droite de Geert Wilders aux élections législatives aux Pays-Bas, un scrutin qui avait valeur de test avant d'autres rendez-vous importants en France et en Allemagne. Les dirigeants européens se sont montrés soulagés au lendemain des élections néerlandaises, malgré la remontée de l'extrême droite qui prend la deuxième place.