Le député néerlandais europhobe et anti-islam Geert Wilders a lancé sa campagne pour les législatives du mois de mars par une attaque contre la "racaille marocaine" dont il a dit vouloir débarrasser le pays pour "le rendre au peuple néerlandais", avant un bain de foule dans la petite ville de Spijkenisse, au sud de Rotterdam.
Selon les derniers sondages, le PVV (le parti de la liberté) pourrait remporter 24 à 28 sièges, devançant ainsi de deux à quatre sièges l'actuel parti au pouvoir, le parti libéral du Premier ministre Mark Rutte. Le parlement néerlandais compte 150 sièges au total. En décembre 2016, le député, qui prône l'interdiction du Coran et la fermeture des mosquées, avait été jugé coupable par un tribunal d'incitation à la discrimination pour des déclarations à propos des Marocains vivant aux Pays-Bas. Les prises de position de M. Wilders contre l'islam lui ont valu plusieurs menaces de mort notamment du groupe État islamique et d'Al-Qaïda. Sous protection policière permanente, il est considéré comme "l'homme le mieux protégé des Pays-Bas".