Ce mardi 18 octobre, les 28 États membres sont supposés valider le CETA, le traité de libre-échangé controversé entre l'UE et le Canada. Mais la partie francophone de la Belgique résiste. A elle seule, la Wallonie pourrait faire capoter sept ans de négociations.
Pour tout accord commercial, il faut l'aval des 28 gouvernements des États membres mais aussi des parlements nationaux. En Belgique, il y a sept parlements différents, tous ont autant de poids que le parlement fédéral sur cette question. La semaine dernière, deux parlements francophones ont voté contre la signature par la Belgique du CETA. Ce refus des wallons, unique dans l'Union européenne, a déclenché une intense activité diplomatique. Pour sortir de cette crise, Paul Magnette (PS), le président du gouvernement wallon, réclame des garanties supplémentaires de protection du marché wallon. Il souhaite une déclaration interprétative qui soit dotée du même poids juridique que le CETA.