"Si on désertait, on menaçait nos familles de mort"

Le sergent major Harri Jose Solano Vargas a déserté la Guarde nationale Venezuelienne mi février. 

Depuis, il habite reclu à Cucuta, à la frontière colombienne, dans un hôtel dont il tait l'adresse, avec sa famille, sous protection de la coalition venezuelienne, formée par des refugiés politiques venezueliens. Comme des dizaines de militaires qui ont déserté le 23 février, jour de la répression contre les convois humanitaires, il a payé le prix fort de sa fuite.

Un témoignage recueilli avec Serge Pirodeau