La médaille d'or vaut-elle toujours de l'or ? En fonction de leur délégation, les athlètes remportent des primes plus ou moins juteuses. Et le porte-monnaie tricolore est généreux … mais pas tant que ça !
Les athlètes bleu-blanc-rouge qui monteront sur le podium recevront chacun un joli cachet : 50 000 € pour une médaille d'or, 20 000 € pour une médaille d'argent et 13 000 € pour une médaille de bronze. Un régime identique à celui des Jeux de Londres (2012) et plutôt avantageux, comparé à celui de nos concurrents. En effet, pour une première place sur le podium, les athlètes américains recevront "seulement" 22 000 € alors que les allemands se contenteront de 13 000 €. Quant aux anglais, ils ne gagneront pas un centime, et s'accommoderont de la gloire de la victoire.
Les médailles des Jeux Olympiques de Rio 2016
L'Ouzbékistan et l'Indonésie, champions de la générosité
Pas si radins, les Français, en fait ! Pourtant, si nos champions sont certes bien lotis, leur salaire fait tout de même pâle figure face aux sommes mirobolantes touchées par certains de leurs adversaires. Eh oui ! Plus les athlètes gagnent ... moins ils gagnent. Paradoxe ? Pas du tout. Avec une centaine de chances de médailles, les Etats-Unis ne peuvent se permettre d'offrir des sommes colossales à leurs sportifs.
Rien de surprenant, donc, à ce que les pays les plus généreux soient ceux qui ont de maigres possibilités de rafler la victoire. Exemple emblématique : l'Ouzbékistan, qui offrira une modeste enveloppe de 800 000 € à celles et ceux qui ramèneront l'or. Le gros lot revient aux champions indonésiens : en plus d'une coquette prime de 333 000 €, ils recevront 1300 euros par mois, à vie. Un cachet plutôt coquet, leur assurant une retraite … en or !
Marie Gentric pour Fanny Lothaire