C'est une (petite) partie de la réforme du collège présentée par la ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem, mais elle a suscité beaucoup d'émotion en Allemagne. Berlin redoute que l'enseignement de l'allemand ne soit sacrifié par ce texte, et que cela ne remette en cause les engagements réciproques qui existent entre les deux pays.
En visite aujourd'hui dans la capitale allemande pour parler climat, le président français François Hollande a tenu à rassurer la chancelière. "Au terme de la réforme du collège, il y aura plus de jeunes Français qui apprendront l'allemand", a-t-il expliqué, rappelant que l'allemand sera enseigné dès le CP en première langue, dès la 5e en deuxième langue. "Quand ces faits là ont été expliqués à nos amis allemands, les choses se sont éclaircies", veut croire le président français, qui souhaite aussi "que plus d'Allemands apprennent le français". Message adressé aux 16 Länder (États-nations) allemands, dont c'est la prérogative.
Voici la réponse de François Hollande dans son intégralité: