La mode alimentaire est au gluant. Après le konjac, ce légume japonais hyper tendance dans les régimes amincissants, car rassasiant et non calorique, la méduse pourrait faire son apparition des les assiettes des foodistas healthy et branchés. Cette fois-ci, l'effet sur le poids est plutôt indirect. Dans un rapport publié jeudi, l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) préconise de manger cet animal gélatineux car sa prolifération menace les stocks de poissons. Or, le poisson, on le sait, est moins gras que la viande, et contient des omégas 3 bons pour toutes sortes de choses.
Pour la petite histoire, c'est la surpêche, "qui fait disparaître les grands prédateurs marins", qui explique en partie cette prolifération de méduses en mer Méditerranée et en mer Noire. Un cercle vicieux, puisque "les méduses se nourrissent de larves de poissons et de juvéniles", explique la FAO.
Mais la méduse a aussi ses vertus. A défaut d'être mangée, la 'méduse immortelle' (Turritopsis nutricula) pourrait être utilisée dans des produits capables d'inverser le processus du vieillissement, nous dit encore la FAO. Tant mieux. Je préfère me tartiner le visage de méduse plutôt que d'en tartiner mon pain. Surtout quand je lis cette précision d'un spécialiste des méduses interrogé par BFMTV : "Plusieurs poissons en consomment. D’ailleurs, on les reconnaît à leur anus rouge."
(Crédit image : KEN LUCAS / GETTY IMAGES)