Les séries BD ont une fin - BD-BOX de Francis Forget

Des séries qui s’arrêtent dès le premier tome. Certaines maisons d’éditions ont parfois recours à ces méthodes brutales pour un album qui n’a pas le succès attendu. Un éditeur a la bonne idée de redonner vie à ces BD tuées dans l’œuf.

C’est arrivé à Régis Parenteau-Denoël en 1998. La fille aux sortilèges était le premier album d’une série, Ombres et lumière de la collection Vécu aux Editions Glénat. L’histoire d’un jeune peintre hollandais à Versailles, sous le règne de Louis XIV. «Je n’ai pas compris. Sans trop d’explications, mon éditeur a décidé de mettre fin à la série. J’avais entièrement réalisé le deuxième album jusqu’à l’encrage et le découpage graphique du troisième. Ce fut une grosse déception» se souvient Régis Parenteau-Denoël.

Régis Parenteau-Denoël, l'auteur d'Ombres et lumière © Francis Forget

Fin de la page BD pour le dessinateur qui s’est ensuite consacré au dessin animé. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Une rencontre avec un passionné de BD, Patrick Buchoux, va ressusciter le projet. « Je voulais donner une suite à ces séries qui s’arrêtent, explique Patrick Buchoux, alors j’ai créé une maison d’édition avec un statut associatif pour permettre aux lecteurs de connaître la fin des histoires ». En mars 2011, Sur les pas dell’Arte, le deuxième opus d’Ombres et lumière est enfin édité et en version de luxe, sil vous plaît !

Patrick Buchoux, le créateur d'une Idée bizarre

D’autres projets sont en cours de réalisation. Une BD avec des inédits de Caza, une intégrale de Dufaux, ainsi qu’un album, La crypte rouge, dont le dessinateur, Jacques Armand, a disparu accidentellement en 1991 avant sa parution. Patrick Buchoux a baptisé sa maison d’édition Une idée bizarre. L’idée est plus belle que bizarre.

Une édition de luxe pour le deuxième tome d'Ombres et lumière

Le site d'une Idée bizarre

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