Début mars, les zèbres de Grévy (Equus grevyi) ont été transférés vers de nouvelles loges, plus spacieuses. Comme chaque transfert la manipulation, source de stress pour l'animal, n'est pas sans risque.

05 mars 2014 - Jusque là, les trois femelles zèbres de Grévy occupaient encore des loges près du plateau des oryx algazelle. Il est désormais temps pour les trois équidés de rejoindre leurs nouvelles loges, bien plus spacieuses, près de celle des rhinocéros avec qui elles partageront leur plateau. Comme tout transfert, la manipulation est propice au stress, pour les animaux comme pour les équipes mobilisées. Celle-ci l'est d'autant plus qu'elle se fera en deux fois, et qu'aucun tranquillisant ne sera administré aux trois femelles zèbres.

Pour parcourir le court trajet qui sépare les nouvelles loges des anciennes, les zèbres vont être transportés via les deux boxes de contention qui ont servi au transfert des deux femelles arrivées de Moscou en novembre 2013. Le transfert se fera donc en deux fois. Dès la première mise en caisse, le stress se fait vite sentir chez la première femelle. Plongée dans l'inconnu, celle-ci commence à s'agiter. Il faut donc que la manipulation soit rapide et les mouvement de caisse minimisés avec un maximum de précautions. L'animal s'il est trop énervé par le transfert risque de fissurer la caisse ou de se blesser.

Les trois zèbres de Grévy découvrent leur nouvelles loges © F-G Grandin / MNHN

Un tour en camion et quelques coups de sabots plus tard, les deux premières femelles zèbres sont enfin délivrées avant d'être rejointes par la troisième. L'exploration de leur nouvelles loges, plus vastes et confortables, leur fera vite oublier le stress du déplacement.

Plus d'informations sur le site du Parc zoologique de Paris