A tout juste deux ans, Wami le rhinocéros blanc (Ceratothérium simum) s'apprête à quitter les siens pour intégrer le Parc zoologique de Paris, aux côtés des zèbres de Grévy (Equus grevyi). Il fait partie des animaux à parrainer de la biozone Sahel-Soudan.
Né le 16 octobre 2011 au zoo de Beauval, Wami le rhinocéros blanc (Ceratothérium simum) profite de ses derniers jours là-bas avant son transfert au Parc zoologique de Paris. Après deux ans passés aux côtés de sa mère, Satara, il est temps pour lui d’explorer de nouveaux horizons. Il évoluera dans une plaine de la biozone Sahel-Soudan aux côtés des zèbres de Grévy (Equus grevyi) et des calaos terrestres (Burcovus leadbeateri). Wami est habitué à la compagnie d’autres espèces, puisqu’il vit actuellement en compagnie des gnous, springboks, zèbres et autres girafes de la plaine africaine du zoo de Beauval.
Noir et blanc, une distinction ambiguë
Le rhinocéros blanc (Ceratothérium simum) est un mammifère herbivore de la famille des Rhinocérotidés vivant dans la savane arborée africaine. C’est l’animal terrestre le plus gros après l’éléphant, il pèse entre deux et trois tonnes. Il en existe deux sous-espèces, l’une dite du nord (en République démocratique du Congo) et l’autre du sud (principalement en Afrique du Sud).
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, quand bien même il est un peu plus clair, le rhinocéros blanc (Ceratothérium simum) ne se distingue pas tant du rhinocéros noir (Diceros bicornis) par la couleur de sa peau mais plutôt par ses grandes oreilles pointues, son museau large et raccourci et une protubérance caractéristique sur le cou. Son qualificatif vient d’une traduction erronée de son nom afrikaans « widje » (large), qui décrit la forme de sa lèvre supérieur et non sa couleur !
Malgré leur apparence, les rhinocéros sont dotés d'une musculature impressionnante, qui leur permet de courir très vite si nécessaire, jusqu'à 50 km/h pour les plus rapides. Les rhinocéros, sensibles malgré leur cuirasse, s’enduisent de boue pour protéger leur peau du soleil et des parasites. Si des petites bêtes s’incrustent, les pique-bœufs (petit oiseau se nourrissant des parasites vivant sur la peau des ongulés) les aident à s’en débarrasser.
Une sous-espèce en danger
Le braconnage, le commerce illégal de la corne et les conflits humains ont malheureusement décimé la population de la sous-espèce de la région sahélo-soudanienne et seuls quelques individus, issus de réintroduction, subsisteraient encore aujourd’hui dans cette zone. Le rhinocéros blanc est classé comme espèce « quasi-menacée » par l’UICN.
Les naissances ne sont pas si fréquentes car l'accouplement ne se produit pas à une période déterminée de l'année mais quand les femelles ont fini d'élever leur petit, ce qui se produit tous les quatre ou cinq ans. La gestation dure à peu près dix-sept mois et la femelle met généralement bas un seul petit qu’elle allaitera pendant un an.
Pour parrainer Wami, c'est par ICI !