La thérapie par laser utilisée dans le traitement de lésions

La thérapie par laser expérimentée par les vétérinaires © Guy Beauché et Guillaume Maidatchevsky / Gédéon Programmes et MFP

Encore peu répandu dans les cliniques vétérinaires, le laser est un nouvel outil médical du Parc zoologique. Que ce soit pour des interventions chirurgicales ou des petits traitements, c'est pour l'équipe vétérinaire l'assurance de plus de confort, de rapidité et d'aisance dans leurs interventions médicales.

Les soigneurs ont récemment remarqué qu’une avocette élégante (Recurvirostra avosetta) avait tendance à boiter et souffrait de gerçures au-dessous des pattes. Par précaution, Alexis Lécu, directeur scientifique et responsable vétérinaire, va donc effectuer une prise de sang et lui faire passer des radios, pour vérifier que les lésions n’ont pas atteint les os ou les phalanges, avant de soigner ses plaies par laser-thérapie.

Le laser est un nouvel outil au Parc zoologique de Paris. Encore assez peu répandu dans les cliniques vétérinaires, il constitue pourtant une avancée technologique non-négligeable en termes de confort et de sécurité, autant pour le chirurgien que pour l’animal soigné, s’il est sauvage d’autant plus. Le laser vient directement de la médecine humaine et l’outil a été reconditionné en termes de puissance et de programmes pour les animaux. On lui attribue deux utilisations : la première en chirurgie pour découper les tissus, de manière puissante et ciblée ou coaguler les vaisseaux sanguins, et la deuxième pour permettre une cicatrisation efficiente de la peau par impulsion d’énergie.

Après un bon bain dans un antiseptique, les lésions de l’avocette vont être traitées par impulsions laser pour favoriser la cicatrisation.  En effet, des plaies atones peuvent causer des inflammations sur les tissus au-dessous de l'épiderme et entraîner des douleurs aux articulations de type arthrite. Dans ce cas, les impulsions laser vont stimuler les cellules fibroblastiques en charge de la cicatrisation et ainsi favoriser la cicatrisation. Au final, la manipulation n’aura duré que quelques minutes et aura évité une anesthésie et mise en observation de l’animal.

 

 Pour plus d'informations : http://parczoologiquedeparis.fr