Évoluant dans la biozone Sahel-Soudan, l’oryx algazelle (Oryx dammah) est une grande antilope trapue au pelage court. Cette espèce ne subsiste plus qu'en captivité, grâce à des programmes d'élevage et des projets de réintroductions.
Le pelage de l'oryx algazelle (Oryx dammah) est court et blanc avec une poitrine et le bout de queue de couleur fauve. Ses cornes sont longues, fines et incurvées vers l'arrière et peuvent atteindre 1,25 mètre ! Il vivait autrefois dans les steppes et les semi-déserts du Niger, du Tchad et du sud de la Libye. Parfaitement adaptés aux milieux arides, l'oryx algazelle peut survivre sans eau pendant plusieurs mois, ses reins prévenant la perte d'eau en urine. Il peut aussi abaisser sa température corporelle pour éviter de transpirer.
L'oryx algazelle se nourrit de feuilles, d'herbes et de fruits, qu'il trouve dans les savanes, les steppes et les semi-déserts (il ne s'aventure jamais dans le vrai désert). Les oryx se regroupent en hardes mixtes pouvant atteindre 70 têtes. En cas de danger, ils peuvent courir très rapidement, 65 km/h en moyenne et jusqu'à 90 km/h en pointe. Leurs cornes sont également un bon moyen de défense contre les prédateurs.
"Éteint à l'état sauvage"
L’oryx algazelle est éteint à l’état sauvage et ne subsiste plus qu’en captivité. Des projets de réintroduction sont en cours depuis le début des années 2000, dans les réserves du Maroc, du Sénégal et de Tunisie. Il n’existe aucune observation confirmée d’individus en liberté depuis 1988. Les spécimens captifs se chiffrent à près d’un millier seulement, dont la moitié est conservée dans les zoos européens dans le cadre d'un programme d'élevage (EEP). Il est regrettable de constater que l’espèce est en voie de disparition, alors qu’elle était autrefois domestiquée dans l’ancienne Égypte. C’est principalement la chasse à outrance pour ses cornes, son cuir et sa viande qui a causé la perte de cette espèce emblématique.
Plus d'informations sur le site du Parc zoologique de Paris