Quida, la femelle tapir

Quida la femelle tapir (Tapirus terrestris) © F-G Grandin

Résidant actuellement au zoo de la Boissière du Doré (44), Quida la femelle tapir (Tapirus terrestris), accompagnée de Pedro son compagnon, arrive cette semaine au Parc zoologique de Paris. Quida fait partie des animaux à parrainer de la biozone Amazonie-Guyane.

Née le 30 juin 2002 au Parc Zoologique de Lisieux dans le Calvados (Cerza), Quida la femelle tapir (Tapirus terrestris) réside depuis 2004 au zoo de la Boissière du Doré. Rejointe en 2006 par Pedro, le mâle tapir, tous deux arriveront au Parc zoologique de Paris ce jeudi. Ils partageront leur enclos avec les Capybaras (Hydrochoerus hydrochaeris) qui arriveront plus tard dans le mois.

Un rôle clé dans la régénération naturelle

Le Tapir est un mammifère végétarien de la famille de Tapiridés qui vit dans les forêts tropicales d’Amérique du Sud. On le trouve aussi bien au Nord en Colombie, qu’à l’Est dans les Andes, et partout dans la partie intertropicale du sous-continent. Son corps, massif, est recouvert d'une peau très épaisse et très prisée pour son cuir. Sa courte trompe préhensile lui sert à attraper sa nourriture (essentiellement composée de feuilles, de fruits et de graines). Il possède de larges dents, parfaitement adaptées pour couper les branches et briser les graines. Le tapir joue, de ce fait, un rôle primordial dans la régénération de la forêt car il dissémine avec ses déjections les graines de certaines espèces consommées. Parmi ses autres caractéristiques se trouvent les trois doigts principaux qui protègent sa patte. En forme de trèfle, ils laissent une empreinte bien distincte sur le sol qui trahit bien souvent sa présence.

Une espèce vulnérable et menacée

La déforestation constitue une menace considérable pour la survie du tapir, considéré comme espèce « vulnérable » par l’UICN. Sachant que son espèce joue un rôle clé dans l’environnement, la raréfaction du tapir a donc des conséquences sur la diversité et la structure même des forêts. Chassée à outrance en Guyane, où l'espèce n'est pas protégée, les prélèvements dépassent régulièrement les seuils maximaux recommandés mettant ainsi en péril la survie de l’espèce. Pour conserver cette espèce, le Parc Zoologique de Paris participe au programme d’élevage européen (EEP). Ce programme est composé de 330 individus répartis dans 118 institutions européennes.

 

Pour parrainer Quida c'est ICI et pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Parc zoologique de Paris