Tous les mercredis, "Pop Chrono" vous propose de découvrir, en moins de deux minutes, le meilleur de la pop culture. Jeux vidéo, séries télé, films, manga, comics ou BD, il y en a pour tous les goûts.
Cette semaine, on se penche sur l'adaptation ciné d'un roman culte de Stephen King : Ça. Et autant vous le dire tout de suite, ça fait VRAIMENT peur. Ce film, qui sort en salle mercredi 20 septembre, nous plonge dans les années 1980, dans une petite ville américaine où les enfants disparaissent mystérieusement. Et l’auteur des crimes est rapidement identifié. C'est un clown maléfique, le genre de personnage qui a tout pour vous coller une peur bleue.
Du "jump scare" et des héros attachants
D’autant plus que "Grippe-Sou", son petit nom, fait tout pour effrayer les gamins avant de les dévorer, histoire de les rendre plus appétissants. Résultat : le film enchaîne les séquences de terreur en explorant nos peurs infantiles. Une mécanique un poil convenue, appelé "jump scare" aux Etats-Unis. Le principe : faire sursauter le spectateur en suscitant un silence avant de faire apparaître une image terrifiante accompagnée d'une musique bien violente.
Surexploitée dans les années 1980 et récemment dans des films comme The Conjuring, Insidious, Annabelle ou Sinister, cette technique aurait pu plomber Ça, mais il s'en sort en prenant le temps de se pencher sur ses personnages principaux, à savoir une bande d’ados aussi cool qu’attachants.
Le film d'Andrés Muschietti, qui a réalisé un carton historique aux Etats-Unis,se distingue aussi en abordant des thématiques sensibles telles que la pédophilie, le harcèlement ou la maltraitance à travers des scènes plutôt dérangeantes. Un film d'horreur qui montre que les monstres les plus terrifiants sont souvent les adultes.