Entre l’UEFA et les 16 partenaires officiels de l’Euro 2016, ce n’est pas qu’une question d’argent, c’est aussi une question de valeurs. "Le Pacte mondial invite les entreprises à adopter, soutenir et appliquer dans leur sphère d'influence un ensemble de valeurs fondamentales, dans les domaines des droits de l'homme, des normes de travail et de l'environnement", peut-on lire sur le site de l'UEFA.
Voilà pour les principes. Mais sur le terrain, dans sa recherche de partenaires, l’UEFA a trouvé des marchands d’articles de sports, de sodas et de hamburgers mais aussi du pétrole, celui de Socar, une entreprise d’Etat de l’Azerbaidjan.
Dans le dernier classement de reporters sans frontières sur la liberté de la presse, ce petit pays de 10 millions d'habitants occupe la 163e place sur la 180e, juste devant la Libye. L’UEFA a donc pris comme partenaire officiel une entreprise d’Etat d’un pays qui ne respecte pas les droits de l’Homme, mais l’UEFA ne voit aucune contradiction. Contacté à plusieurs reprises, le service de presse de la Socar ne nous a pas répondu.