Quand Marine Le Pen voyage mal à l’international


Concernant les frontières, la position de Marine Le Pen est claire : elle veut leur rétablissement. Mais quand elle-même veut les franchir, c’est parfois compliqué. Du Canada, au Royaume-Uni, elle est loin d’être la bienvenue.

Les partisans du Brexit montrent la porte à Marine Le Pen

Depuis quelques semaines, La présidente du Front national ne cesse de répéter qu’elle est favorable à la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne. Mercredi dernier, le FN a même fait savoir qu’elle se rendrait au Royaume-Uni avec un objectif : faire gagner la campagne du Brexit. Problème : son soutien n’est aps du tout apprécié outre-Manche.

La Coprésidente de la campagne officielle pour la sortie de l’UE du Royaume-Uni, Gisela Stuart, juge même sa venue contraire à l’intérêt général. Elle a envoyé une lettre au ministre de l’Intérieur britannique. “Je vous enjoins d’exercer vos pouvoirs en matière d’immigration pour lui refuser l’entrée dans le pays”, a demandé l’élue travailliste.

Le Canada n’avait déjà pas apprécié sa venue

Mais ce n’est pas le premier voyage mouvementé que Marine Le Pen connaît. Au mois de mars, l’eurodéputé s’était déplacée au Québec pour acquérir une stature internationale. Mais finalement, elle n’a rencontré aucun homme politique canadien.

Publié par L’Œil du 20 heures / Catégories : Non classé