Les personnalités politiques adorent le salon du livre. Et pour cause, c'est l'occasion de multiplier les rencontres avec les lecteurs, et les électeurs. L’Oeil du 20h a regardé entre les lignes des dédicaces des candidats à la primaire à droite.
Dédicacer un livre, c'est un travail d’équipe. Alain Juppé par exemple ne se trompe jamais sur le nom de ses lecteurs, mais il a un petit secret. Un de ses collaborateurs lui a tout noté sur un petit pense-bête jaune. Et quand il n’y a plus d’amateurs de dédicaces, en coulisse un homme joue les rabatteurs. Dans l’équipe d’Alain Juppé, cette tâche a un nom : c’est de l’optimisation de déplacement.
Du monde, il y en avait aussi beaucoup pour la dédicace de François Fillon, comme pour celle de Nathalie Kosciusko-Morizet. Chez Jean-François Copé par contre, la foule ne se presse pas. En plus d'une heure de présence sur son stand, l'auteur du "Sursaut français" a signé moins de dix dédicaces. Et toujours la même question : "Vous n'étiez au courant de rien sur les factures de Bygmalion ?" Décidément, Jean-François Copé ne gardera pas un bon souvenir de son passage au salon du livre.