Brétigny : la SNCF aurait-elle tenté de ralentir l’enquête ?


Après la catastrophe de Brétigny-sur-Orge, Guillaume Pépy, le patron de la SNCF, s’était engagé à collaborer en toute transparence avec la justice. Pourtant, depuis le début des investigations, cette dernière s’interroge : certains cadres et agents de la SNCF auraient-ils tenté de ralentir l’enquête ? L’Oeil du 20h s’est penché sur la question.

Il faut dire que le dossier à tout de l’explosif pour la SNCF. Au coeur de l’affaire, une question intéresse tout le monde : le déraillement serait-il du à un défaut de maintenance ? Pour y répondre, les enquêteurs ont placé sur écoute plusieurs cadres de la gare de Brétigny.

Les conseils juridiques surprenants de la SNCF

Dans leurs échanges, les cadres sur écoute identifient “un gros point de fragilité du dossier” selon leurs termes. C’est une fissure sur les rails détectée cinq ans avant la catastrophe, mais jamais réparée, qui serait à l’origine de l’accident.

Pourtant, d’autres discussions enregistrées entre des employés et la direction juridique de l’entreprise sont surprenantes. Les cadres concernés ont par exemple été invités à ne pas fournir certains rapports cruciaux à la justice tout simplement parce qu’ils n’ont pas été réclamés. La direction de la SNCF conteste de son côté avoir donné des consignes à ses cadres pour ralentir les investigations.

Publié par L’Œil du 20 heures / Catégories : Non classé