C'est historique, 150 chefs d'Etat ont posé à l'occasion de l'ouverture de la COP 21. Côté coulisses, la réalisation d'un tel cliché est un vrai travail d'orfèvre. Chacun sa place, et elle veut dire beaucoup de choses. Au centre de la photo, François Hollande, président du pays hôte de la Conférence environnementale, et Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU. Tout autour d'eux sont répartis, selon le protocole, les chefs d'Etat et de gouvernement en fonction de leur ancienneté au pouvoir. Paul Biya, président du Cameroun depuis 33 ans est donc au premier rang quand le premier ministre du Canada tout juste élu, Justin Trudeau, se retrouve au troisième.
Mais il y a des exceptions, comme la place réservée au président chinois Xi Jinping en fonction depuis mars 2013, au centre juste au-dessus de François Hollande. Il y aussi ceux qui ne doivent pas poser ensemble tels Benyamin Netanyahou, l’Israélien et Mahmoud Abbas, le Palestinien. Entre eux, un homme a été intercalé, John Key le premier ministre de la Nouvelle-Zélande.
Puis il y a ceux qui ont tout simplement manqué leur rendez-vous. La représentante iranienne, trop petite est cachée par le Qatari. Enfin, une personnalité a brillé par son absence, il s'agit de Vladimir Poutine. Impossible de savoir si le président russe voulait éviter de poser sur la même photo que le président turc Erdogan. Officiellement, son avion a eu un problème technique. Prendre une bonne photo à la COP, c’est un bon sens du cadre certes, mais c'est surtout beaucoup de diplomatie.