Chez Uber, malgré la polémique, c’est le boom des embauches. L’entreprise ne recherche pas des chauffeurs, mais une armée de petits génies pour développer la marque. Sa dernière prise de guerre est de taille puisque son nouveau directeur de la communication vient directement du ministère des Transports. L’Oeil du 20h s’est intéressé à ce transfert du public vers le privé.
L’ancien meilleur ennemi
Auprès d’Alain Vidalies, Grégoire Kopp était conseiller en communication depuis dix mois. Son recrutement chez Uber peut prêter à sourire. En décembre 2014, il n’avait pas de mots assez durs pour décrire l’activité de la start-up. Uber, symbole d’“un capitalisme dérégulé” ou encore “Uberpop sciemment illégal” déclarait alors le nouveau patron de la com’ de l’entreprise sur son compte Twitter.
D’un point de vue déontologique, l’affaire s’est déroulée dans les règles. Grégoire Kopp a saisi le comité de déontologie de la fonction publique. Ce dernier a rendu un avis positif sur son recrutement dans le privé, mais à une condition : pendant trois ans, Grégoire Kopp devra couper tout contact professionnel avec ses anciens collègues et tous ceux dans les ministères qui gèrent le dossier sensibles des VTC.