VIDEO. Nutella : l’énorme tartine de Ségolène Royal

Parfois, un incident diplomatique peut se nouer dans les rayons de supermarché. C’est en tout cas ce qu’il vient de se passer entre la France et l’Italie. En cause : une déclaration de Ségolène Royal sur Canal+ lundi à propos du Nutella. La ministre de l’Environnement a conseillé aux Français de ne pas acheter de la fameuse pâte à tartiner transalpine, coupable selon elle d’être le symbole de la déforestation tropicale. Depuis, l’ancienne candidate à l’élection présidentielle s’est excusée pour ses propos. L’Oeil du 20h a voulu comprendre pourquoi.

Ferrero, coupable en voie de rédemption

Dans le monde, des millions d’hectares de forêts tropicales ont disparu pour laisser la place à la culture intensive de palmiers et à l’extraction de l’huile de palme que l’on retrouve dans les pâtes à tartiner. Et dans ce phénomène, Ferrero, le producteur du Nutella, a depuis longtemps une responsabilité directe.

Cela dit, l’entreprise s’est engagée depuis deux ans à changer ses pratiques. Si elle n’a pas promis de replanter les arbres coupés, elle a signé une charte pour se fournir progressivement de manière durable, des engagements soutenus par l’ONG Greenpeace et que toutes les marques de l’agro-alimentaire n’ont pas pris. Conclusion : Ségolène Royal s’est peut-être trompée de cible en appelant au boycott d’une marque qui produit 30% de sa pâte à tartiner… en France.

Publié par L’Œil du 20 heures / Catégories : Non classé