Début mars, la plus ancienne centrale nucléaire de France faisait encore parler d’elle. EDF, exploitant à Fessenheim, communiquait sur un incident mineur, “un défaut d’étanchéité”, qui aurait touché l’un des réacteurs. Problème : l’entreprise a minimisé ce qu’il s’est passé. L’Oeil du 20h a voulu en savoir plus sur ce qu’il s’est passé.
Une inondation de 100m3 d’eau
En réalité, ce n’est pas une défaut d’étanchéité, mais bien une importante fuite d’eau liée à une fissuration dans la tuyauterie qui a obligé l’un des réacteurs de Fessenheim de s’arrêter. C’est en tout cas le constat dressé par l’Autorité de Sécurité Nucléaire (ASN) quelques jours après l’incident. Le président du gendarme du nucléaire, Pierre-Franck Chevet, a même d’ailleurs jugé devant l’Assemblée nationale que la gestion de cet incident par EDF avait été “inadmissible”.