En Grèce aussi, les soirées de victoires électorales sont pleines de promesses. Mais le plus n'est-il pas de les tenir, même quand on incarne la rupture comme Alexis Tsipras ? Selon notre décompte, le gouvernement de gauche radicale a été obligé d'adapter certaines mesures de son programme depuis sa victoire en janvier dernier.
Au revoir la Troïka… enfin presque
L’un des objectifs annoncés d’Alexis Tsipras était de botter les experts Troïka (le FMI, la BCE et la commission européenne) hors de Grèce. C’est chose faite : la Grèce traite désormais avec un quintet dénommé “Groupe de Bruxelles”. Seul problème : les trois experts de la Troïka sont toujours de la partie.
Le Premier ministre avait également promis d’augmenter immédiatement le salaire minimum en le ramenant à 751 euros mensuels et de stopper les privatisations. Mais là encore, tout ne s'est pas passé comme prévu.