La nouvelle s’est propagée dans les quotidiens, les journaux télévisés et les radios comme une traînée de poudre : les ventes d’anxiolytiques et de somnifères auraient bondi de près de 20% à cause des attentats à Paris. Mercredi 15 janvier, c’est Le Figaro qui sortait l’information et qui titrait en une “Depuis les attentats, la vente de tranquillisants explose”, une semaine à peine après les attaques.
A l’origine du chiffre, on trouve Celtipharm, une entreprise spécialisée dans les données médicales, qui a réalisé son calcul à partir des ventes d’un échantillon de 4.800 pharmacies. L’entreprise, interrogée par l’AFP, n’hésite d’ailleurs pas à confirmer un lien entre la hausse des ventes. “Cette hausse est le signe de l’impact anxiogène de ces évènements tragiques”, explique alors l’un de ses représentants. Mais cette interprétation a depuis été démentie par une autre étude, réalisée cette fois par l'Ordre des pharmaciens…