Le jour de sa victoire aux élections municipales, Eric Piolle se félicitait devant ses partisans. “Nous sommes des pionniers, nous avons inventé quelque chose de nouveau et les Grenoblois nous ont entendu”, avait alors lancé l'écologiste.
Sa campagne, il l’avait basée sur 120 promesses : retirer les panneaux publicitaires des rues de la ville, lutter contre la pollution lumineuse ou, dans un registre plus anecdotique, expérimenter l'utilisation d'animaux pour le ramassage d'ordures...
Plusieurs promesses symboliques, comme la baisse des indemnités des élus, la réduction du nombre de voitures de fonction à dispositions des adjoints élus, ont bien été tenues. Mais qu'en est-il des dossiers plus difficiles ou plus sensibles comme celui de la sécurité ou de la lutte contre la pollution atmosphérique ? Sept mois plus tard, la vie dans la préfecture de l’Isère est-elle plus verte ? L’Oeil du 20h a voulu le vérifier.