Pendant deux ans, la France entière à assisté à leur lente agonie. Un soir de novembre 2012, la mort des derniers hauts fourneaux de Lorraine étaient actée par leur exploitant, le groupe franco-indien ArcelorMittal. Au programme : ni nationalisation, ni reprise, les ouvriers sont désespérés. En quatorze mois de combat, les métallos lorrains sont passés par tous les états avec une peur : le chômage. A l’époque, France 2 avait suivi Alain Hartenstein, un ouvrier qui ne donnait pas cher de sa peau.
A l’époque, le président du groupe ArcelorMittal avait néanmoins pris des engagements écrits envers l’Etat français. Ses principales promesses : pas de chômage pour les 629 ouvriers et 180 millions d’euros d’investissement à Florange. Deux ans plus tard, L’Oeil du 20h est retourné dans la région avec une question en tête : l’ancien employeur a-t-il fait ce qu’il avait écrit ?