Amputation suite à une IVG : les risques perdurent !

Un gynécologue a récemment été mis en examen après l'amputation d'une jeune femme qui avait bénéficié d'une interruption volontaire de grossesse.

La patiente a contracté une infection suite à l'acte, infection qui s'est malheureusement généralisée malgré la prescription d'antibiotique. Cette histoire bouleversante permet à l'équipe de Souriez, vous êtes soignez! de vous alerter sur les risques liés à l'IVG, que nous défendons par ailleurs.

Une femme sur trois avorte au moins une fois dans sa vie.

Le taux d'IVG en France est particulièrement élevé par rapport à ses voisins avec une augmentation ces dernières années du taux d'IVG chez les femmes jeunes. Une femme sur trois avorte au moins une fois dans sa vie.

Il n'est pas rare de voir en consultation des patientes pour leur énième IVG qui ne souhaite pas prendre de contraception au décours malgré l'absence de contre-indication médicale. Certaines l'utilisent même comme contraception (nous l'avions raconté ici).

La légalisation de l'IVG en France a été une révolution pour les femmes. Cette pratique est encore interdite dans de nombreux pays dans le monde. Grace à la création des planning familiaux, les femmes ont un accès facilité, elles sont encadrées et soutenues pendant cette période difficile qui les marquent à jamais.Pour celles qui ont la liberté de choisir, choisir sa contraception, choisir son mode vie, choisir de garder ou non cette grossesse, n'abusez pas de cette chance.

Des risques perdurent !

L'IVG n'est pas dénué de risque. Quelles soient médicales ou chirurgicales, l'IVG peut être à l'origine de complications plus ou moins graves, d'ordre physiques et/ou psychologiques, comme tout acte médical.

Les complications les plus fréquentes sont les hémorragies génitales, les complications liées directement à l'acte chirurgical (perforation utérine, endométrite) ou encore les complications propres à l'anesthésie. A long terme, des difficultés à tomber enceinte peuvent être observées. La septicémie contractée par la patiente est une complication rarissime mais, comme le montre cet exemple, qui peut survenir même pour une courte intervention pratiquée quotidiennement par la plupart des gynécologues.

Par ailleurs, il ne faut pas sous-estimer la dimension psychologique. La plupart des patientes se souviennent toute leur vie de ce moment et certaines peuvent le vivre comme un traumatisme.

Heureusement, le monde n'a jamais été doté d'autant de types de contraception différents (pilule, patch, stérilet, implant, anneau vaginal). Reste à trouver la votre...  🙂

 

 

Publié par Souriez vous êtes soignés / Catégories : Non classé