Le blues de l'instit de petite section ressemble au quotidien d'un parent

James est un jeune instituteur plein d'entrain qui semble enseigner dans le sud de l'Ile-de-France. Pas de chance, il a une petite section. Je dis "pas de chance", parce que ma fille est en petite section. Et si je ne suis pas fan de sa maîtresse, je reconnais à tous les professionnels de maternelle un mérite extrême à se taper une classe de 27 élèves. Les moins avancés ont à peine compris qu'ils étaient sortis du ventre de leur mère tandis que les flèches (ma fille, bien sûr) sont des pestouilles en chef, qui trainent en bandes de gredines et sont incapables d'écouter les consignes plus d'une seconde et demie.

Repas de cailloux ou de pâte à modeler, chamaillerie aux toilettes, pleurs incessants, la bagarre quotidienne des fringues... Il raconte tout ça très bien dans une chanson qui fait son petit chemin sur internet et frôle désormais les 70 000 vus (que j'ai découvert sur la page Facebook de L'instit'humeurs). Une journée de travail au fond très semblable à la vie des parents. Sauf que, ouf, on ne peut pas faire 27 enfants en même temps.

Mon anecdote préférée ? Quand les loulous le bombardent de question dès la première phrase de l'histoire. Une certaine envie de hurler : "MAIS LAISSEZ-MOI LIRE CETTE PUTAIN D'HISTOIRE."

En surfant sur son compte Youtube, j'ai découvert que James participait à une course et cherchait des fonds. L'objectif : un projet de développement au Congo. Si James réunit 2000 euros, il promet de courir déguisé, et c'est vous qui choisirez en quoi.

 

Publié par srblogs / Catégories : vidéo