Le bras de fer n'est pas près de s'arrêter et l'Union Européenne a choisi de durcir encore plus ses sanctions contre la Russie ...Qui ne manquera pas de riposter de son côté, en durcissant les siennes. Poutine n'est pas du genre à lâcher l'affaire. Bref, on n'est pas sorti de l'auberge et nous en sommes revenus au bon vieux temps de la guerre froide avec deux blocs qui s'affrontent.
Dès lors, Sting peut redevenir un chanteur à la mode avec son titre Russians. Un morceau sous influence Prokofiev qui, du haut de ses 27 ans, semble avoir été écrit hier - même si le risque nucléaire est encore loin. Le chanteur y faisait référence d'ailleurs au véritable responsable de toute cette pagaille : j'ai nommé Khrouchtchev qui avait, par une simple décision administrative (considérée aujourd'hui comme une vraie bourde, on va pas se mentir !), rattaché la Crimée à la RSS d'Ukraine. D'une voix meurtrie, Sting y chantait "We will bury you", menace prononcée par cette inénarrable Nikita, lors de cette fameuse séance de l'ONU où le premier secrétaire du parti communiste de l'URSS jugea bon de prouver la qualité des chaussures soviétiques en tapant son soulier - avec force - sur un pupitre qui ne lui avait pourtant rien fait. Finalement, entre Khrouchtchev le débonnaire et Poutine le glacial, il y a plus d'une similitude ; des allures de réformateur, des manières de dictateur...