La diffamation de P. Karsenty

Le communiqué de France Télévisions:

La Cour d’Appel de Paris a rendu son arrêt
ce mercredi 26 juin

La Cour d'Appel de Paris a confirmé le jugement du Tribunal correctionnel du 19 octobre 2006. Elle a condamné Philippe Karsenty pour diffamation à l'encontre de Charles Enderlin et France Télévisions à la suite de ses accusations infondées sur le reportage effectué sur la mort de Mohamed Al Durah.

Charles Enderlin et France Télévisions se félicitent de cette décision qui après des années de procès vient sanctionner une atteinte grave à l'honneur d'un journaliste.

Par-delà la reconnaissance apportée à un journaliste et à une entreprise, c'est aussi celle de tous ceux qui font le métier d'informer avec professionnalisme.

La dépêche de l'AFP

procès-médias-PO-Israël-Palestiniens
Al-Dourah: Karsenty de nouveau condamné en appel

PARIS, 26 juin 2013 (AFP) - Philippe Karsenty, fondateur de l'agence de notation des médias Media-Ratings, a été condamné mercredi par la cour d'appel de Paris, qui a confirmé le jugement de première instance en faveur du journaliste de France 2, Charles Enderlin, qu'il accuse d'avoir monté un faux sujet sur le conflit israélo-palestinien.
La cour d'appel a même alourdi à 7.000 euros, contre un euro en première instance, le montant des dommages et intérêts à verser au journaliste et à la chaîne, selon un arrêt lu à l'audience.
Condamné en première instance en 2006, M. Karsenty avait été relaxé en appel en 2008, mais la Cour de cassation avait annulé cette décision en 2012 et renvoyé l'affaire devant la cour d'appel.
M. Karsenty dénonce depuis de longues années les conditions de réalisation de ce reportage, daté de septembre 2000, qui montre le jeune Mohammad al-Doura (12 ans) et son père au milieu d'un échange de tirs entre soldats israéliens et combattants palestiniens.
Les images de cet enfant avaient été très largement diffusées dans le monde entier et donné lieu à une polémique sur l'origine des tirs ayant provoqué sa mort.
"France Télévisions et Charles Enderlin se félicitent de cette décision qui vient sanctionner une grave atteinte à un journaliste", a déclaré l'avocate de M. Enderlin, Me Bénédicte Amblard.
M. Karsenty s'est lui dit "serein". "Je sais que la vérité est en marche", a-t-il ajouté en dépit de la décision de justice qui venait d'être rendue.
Interrogé sur l'éventualité d'un pourvoi en cassation, M. Karsenty ne s'est pas prononcé, attendant de pouvoir lire l'arrêt de la cour d'appel dans son intégralité.
"Mon objectif n'est pas de continuer le combat sur le terrain judiciaire", a-t-il dit, se disant davantage préoccupé par "les livres d'histoire".
"Ce reportage a été bidonné du début jusqu'à la fin. On le sait, tout le monde le sait", a-t-il martelé.

Mon commentaire: Cet arrêt de la cour d'appel est très clair : les juges n'ont pas cru en la bonne foi de Monsieur Karsenty. ils ont totalement rejeté ses affirmations. La vérité est établie et ce n'est pas la sienne. Il faut espérer que tous ceux qui préfèrent les fantasmes à la réalité et participent à de telles campagnes de harcèlement de journalistes reçoivent et comprennent bien ce message envoyé par les juges.
dés que je l'aurai, je mettrai le texte de l'arrêt sur ce blog.

L'AFP a publié une nouvelle dépêche particulièrement tendancieuse où n'est pas rappelée notre réaction au scandaleux rapport ministériel israélien.