Le chef français Daniel Boulud est présent aux États-Unis depuis plus de quinze ans. Photo Daniel Boulud/Facebook

Passeport pour une nouvelle vie: une charcuterie à la française à New York

Un Parisien, un Bordelais et un Lyonnais se sont lancés dans la charcuterie à New York.

À New York (États-Unis), il n'y a pas que les gratte-ciels et les repères touristiques. Il y a une autre institution que les New-Yorkais connaissent bien : Daniel Boulud. Un nom, et plusieurs restaurants. C'est un grand chef français présent aux États-Unis depuis plus de quinze ans. Pour lui, la charcuterie c’est sacré et il en propose de nombreuses à la carte. Il change ses saveurs quatre fois par an, en fonction des saisons. Pour ce Lyonnais d'origine expatrié aux États-Unis, la charcuterie de qualité est indispensable pour avoir une bonne carte.

"Une charcuterie façonnée à la française"

Aurélien a été son charcutier pendant cinq ans. Il vient de s'installer dans le Queens à son compte pour vendre au détail sur internet. Il apprend à ses assistants américains les bases de la charcuterie française. Pour tenter de se faire un nom, il applique les recettes les plus anciennes et va lui-même chercher la matière première à la campagne. Son fournisseur n'utilise pas de pesticides: c'est le circuit vert. Au coeur de Manhattan, Aurélien retrouve David, un restaurateur parisien installé depuis vingt ans. Il apprécie les inventions d'Aurélien qui suit les saisons. David a été élu "meilleur burger" en 2016.

Reportage de Jacques Cardoze, Thomas Donzel, Courtney Vinopal et Arielle Monange

Feuilleton sur les toits du monde : zoom sur New York

(Re)visionnez le feuilleton du 13 heures de France 2 qui vous emmène sur les toits du monde, une manière de redécouvrir des villes que l'on croyait déjà bien connaître. Aujourd'hui, direction New York sur la côte Est des États-Unis.

Il y a tant à voir lorsque l'on survole celle que l'on surnomme la "Grosse Pomme". Vue d'en haut, l'île de Manhattan (New York) est une succession de toits-terrasses, des espaces parfois étonnants aujourd'hui prisés des habitants, et souvent jalousement gardés par leur propriétaire.

L'entretien de réservoirs d'eau, la pousse d'un potager ou encore la construction d'une habitation atypique : voici trois exemples d'aménagement de toits, qui nécessitent de prendre de la hauteur parmi les buildings américains.

Les autres épisodes 

(2/5) Bath, ville thermale au sud de l'Angleterre

(3/5) Hong Kong, la ville chinoise verticale

(4/5) Focus sur Rome en Italie

Reportage de Jacques Cardoze, Régis Massini, Arielle Monange, Laurent Desbois et Andréane Williams.

New York : vivez les scènes de "Maman j'ai encore raté l'avion" pour les 25 ans du film

À l'occasion du 25e anniversaire du film "Maman j'ai encore raté l'avion" (traduit de l'anglais "Home Alone 2 : Lost in New York"), sorti aux États-Unis le 20 novembre 1992, l'hôtel Plaza à New York propose aux fans de revivre certaines scènes du film dans la peau du jeune héros, Kevin McCallister.

C'était il y a 25 ans, jour pour jour. Le deuxième volet du film "Maman jai raté l'avion" était diffusé sur les écrans américains. En cette date anniversaire, le luxueux établissement new-yorkais offre à ses clients la possibilité de vivre dans la peau de Kevin durant une journée.

Disponible du 1er décembre au 29 octobre 2018, le pack "Live like Kevin" ("Vivez comme Kevin") propose : une balade dans Central Park où se déroulera une séance photo sur le lieu de l'une des scènes, une virée en limousine à travers la ville, une montage de crème glacée à déguster gratuitement dans la chambre - à l'image de celle du personnage principal -, un sac à dos à l'effigie du film, les deux DVD et une copie de "l'édition anniversaire" en Blu-Ray. Enfin, les clients pourront s'attabler au restaurant Todd English Food Hall du Plaza, et y déguster le menu spécial années 90, composé de plats uniques. Cette expérience a tout de même un prix : 895 dollars (environ 762 euros).

Le synopsis du deuxième volet 

La famille McCallister s'apprête à passer les vacances de Noël en Floride. Les parents, Kate et Peter McCallister, font attention de ne pas oublier leur fils Kevin, comme ils l'avaient fait un an auparavant. Mais dans l'effervescence du départ, le garçon se trompe d'avion et embarque par mégarde pour New York. Grâce à la carte de crédit de son père, il visite la ville qui ne dort jamais, et séjourne au luxueux palace Plaza Hotel, situé en face de Central Park.

Les deux cambrioleurs, Harry et Marvin, capturés dans l'épisode précédent, se sont évadés de prison et tombent par hasard sur le jeune garçon. Rancuniers, ils le poursuivent à nouveau. Kevin entreprend alors de faire échouer le plan des casseurs flotteurs, renommés « les casseurs poisseux », qui est de braquer un magasin de jouets.

Yelen Bonhomme-Allard

Les papys sauveteurs de l'État de New York défient les vagues et le temps

Cette semaine, nous vous emmenons à Jones Beach, l'une des plus belles plages de la côte est des États-Unis, à la rencontre de Lee Hahn, sauveteur en mer depuis 54 ans. 

Certains sauveteurs sont de vraies stars. C'est le cas du lieutenant Lee Hahn, 73 ans, sauveteur depuis plus d'un demi-siècle. Ce vétéran revient chaque été sur cette plage pour exercer ce qu'il appelle "le plus beau métier du monde". Plus qu'un job, une passion qu'il aime transmettre aux jeunes générations.

Depuis son premier été en tant que sauveteur en 1962, l'équipement n'a pas beaucoup changé, son énergie non plus. Chaque année, il doit passer un test d'endurance pour pouvoir continuer à exercer. Sur la plage de Jones Beach on trouve chaque été plus de 500 sauveteurs : deux d'entre eux sont âgés de plus de 70 ans. À la fin de la saison, Lee Hahn retournera à sa paisible retraite. À son actif : 500 sauvetages et aucune noyade mortelle.

Reportage de Anne-Charlotte Hinet, Laurent Desbois, Régis Massini et Louise Dewast

Les diners, la fin d’une tradition à New-York

Nous avons emmenons cette semaine au coeur de New-York, la ville qui ne dort jamais. Face à la rénovation urbaine et aux changements alimentaires, la tradition des diners se perd, au grand dam des touristes. 

Le Stardust, situé au coeur du quartier de Times Square, est le deuxième restaurant le plus fréquenté de la "grosse pomme". Les curieux s'y pressent tous les jours pour le déjeuner ou le diner. La file d'attente, de plusieurs heures parfois, est loin de décourager les plus téméraires. À l'intérieur, entre le ballet des plats, les serveurs assurent le divertissement des clients. Chants, danse et lancer de confettis pour le final forgent la réputation du lieu. Une chose est certaine : on y vient plus pour le spectacle, que pour les conversations en tête à tête.

Mais tous les diners ne se targuent pas d'une telle notoriété. Le Square Diner, par exemple, est plus authentique. La tradition familiale prime. Le propriétaire a quitté la Grèce il y a 50 ans, "comme un simple immigré", précise son fils. À la plonge, puis derrière les fourneaux, le responsable a gravi les échelons avant de racheter l'affaire et le terrain à son ancien patron. Depuis rien a changé, et c'est justement ce look rétro que les touristes apprécient.

Grâce à leur image vintage, les diners sont régulièrement les décors de nombreux films et séries américains. Les cinéphiles se souviendront de Happy Days dans les années 70 et 80, ou Goodfellas (Les Apprentis en français). Auparavant, ces restaurants étaient fréquentés par la classe ouvrière mais les changements alimentaires actuels ont eu raison de ces établissements. Leur nombre a considérablement baissé, à tel point que les diners se font rares dans le paysage américain, notamment dans les mégapoles.

Reportage de Jacques Cardoze, Laurent Desbois et Andréane Williams

Tourisme : 5 visites décalées à New York

Après l'avoir vue dans tant de films, tant de séries, peut-on encore être surpris par New York ? On continue de rêver avec 5 visites décalées dans la grosse pomme.

  • L'histoire de la basket à Brooklyn

Avec ses musées prestigieux, comme le MoMa ou le Guggenheim, New York est la capitale culturelle des Etats-Unis. Il y en a pour tous les goûts : au Brooklyn Museum, "The Rise of Sneaker Culture" (L'ascension de la culture de la basket) ravira même les allergiques aux musées. Cette exposition se dit la première à explorer la dimension socio-culturelle de la basket, ou l'histoire d'une société dans laquelle le sport a pris une place de plus en plus importante avec la généralisation des loisirs.

Jusqu'au 4 octobre au Brooklyn Museum

Dominion Rubber Company, env. 1925. Crédit photo : Hal Roth, American Federation of Arts/Bata Shoe Museum

Crédit : American Federation of Arts/Bata Shoe Museum

Crédits photo : American Federation of Arts

Crédits : American Federation of Arts

  • Un après-midi (d'été) à la plage

Dans notre imaginaire, New York, c'est avant tout Times Square, les taxis jaunes et les grandes avenues à l'ombre des gratte-ciels. On oublie souvent que l'été, les New Yorkais vont aussi se dorer à la plage. La température de l'eau est idéale pour supporter les fortes chaleurs estivales.

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Long Island beach. Crédits : France 2 Washington

  • Expo : Comment les chats ont pris possession d'internet

Le Queens, quartier de New York trop souvent ignoré des touristes, a ses pépites. Dans un beau bâtiment à Astoria, qui héberge des studios de cinéma historiques, le "musée de l'image animée" n'expose pas que des vieux films et des anciennes caméras. "How Cats Took Over the Internet" se veut une réflexion sérieuse sur l'histoire des chats sur le web et aborde des thèmes comme "l'anthropomorphisme" et "l''esthétique du mignon".

Jusqu'au 31 Janvier 2016 au Museum of the Moving Image 

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  • Cimetière du Calvaire

On reste dans le quartier du Queen's pour une visite un peu morbide. Rendez-vous au cimetière du Calvaire, l'un des plus anciens de la ville, pour admirer le contraste entre les pierres tombales et la vue sur la "skyline" de gratte-ciels new yorkais.

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Crédit photo : Plowboylifestyle, Moondigger

  • Survol en hélicoptère et visite en bateau

Impossible de tout voir en quelques jours à New York. Alors, on prend de la hauteur dans un des sept hélicoptères qui survolent Manhattan en permanence, pour une vue imprenable sur la statue de la liberté, Central Park ou le One World Trade Center. Comptez 160 dollars (environ 140 euros) pour 12 minutes dans les airs.

Autre option pour faire le tour de l'île de Manhattan et se remémorer l'histoire des migrants qui sont arrivés à New York par la mer : la visite en bateau. Pour 40 euros par personne, vous pourrez vous arrêter à loisir et admirer l'architecture new yorkaise, été comme hiver.

Un reportage de J. Cardoze, L. Desbois et C. Koumoue.

Après les food trucks, voici les ADN trucks!

On connaissait les food trucks, voici qu'aujourd'hui les ADN trucks débarquent à New York. "Who is you Daddy?" ou "Qui est ton papa?" en français dans le texte, c'est avec ce slogan que les ADN trucks attirent le chaland dans les rues de Manhattan (NY). Premiers clients les pères pas franchement convaincus que leurs enfants sont bien leurs enfants....

Bref, l'ADN au coin de la rue. Un concept unique au monde.

Reportage à New York de Jacques Cardoze, Régis Massini, Arielle Monange et Sherron Lumley.

New York, nouveau royaume des Clean-eaters

C'est une nouvelle tendance qui a démarré à New York et qui risque de faire tache d'huile. Les Clean-eaters sont les nouveaux ayatollahs de la bonne alimentation. Pas question pour eux de manger des plats surgelés ou du génétiquement modifié. Priorité aux produits frais et organiques. Ils ont à coeur de maitriser leur alimentation et d'en connaitre toute la chaine alimentaire.

Reportage à New York de Jacques Cardoze, Xavi Rocca , Sherron Lumley et Arielle Monange.

Le Duckathlon, Olympiades de la "bonne bouffe"

Depuis plusieurs années, en plein coeur de New York, se déroule une compétition sportive d'un genre bien particulier... Les spécialités de de cette Olympiade: le canard, le faison, les fromages ou bien encore le vin. Objectif, sensibiliser les Américains à la "bonne bouffe".

 

Reportage à New York City de Jacques Cardoze, Laurent Desbois et Arielle Monange.