Quand le yoga rend chèvre aux États-Unis

Réaliser la posture du chat lors d'une séance de yoga, avec une chèvre sur le dos ? C'est possible ! La nouvelle tendance vient des États-Unis, plus précisément de l'ouest du pays. Depuis, les adeptes de méditation accourent pour s'essayer à cette dernière folie. Outre Atlantique, le "Goat Yoga", ou "Yoga chèvre" a le vent en poupe. 

Terminés les cours de méditation dans les salles de gym habituelles. Le yoga se pratique désormais dans les fermes, en plein air. Le "Goat Yoga", (comprenez "Yoga chèvre") est la dernière tendance aux États-Unis, en matière d'exercice physique. 

Tandis que les yogis exécutent avec mimétisme les différentes postures du professeur, des chèvres naines guinéennes - 50 cm au garrot à l'âge adulte - gambadent à leur guise parmi les tapis. En équilibre sur le dos des participants, ou mastiquant leur chevelure, les mammifères aident, à leur façon, à détendre l'atmosphère. Les mouvements, parfois gênés par le passage des animaux, s'effectuent au rythme des bêlements. Difficile dans ces conditions de garder son sérieux. Mais c'est certainement cette distraction que recherchent les yogis. Fous rire garantis !

Selon des études cliniques, la présence des chèvres aurait des vertus bénéfiques lors de la méditation. L'interaction avec l'animal favoriserait l'évacuation du stress, pour laisser place à un sensation d'apaisement.

Plusieurs fermes aux États-Unis proposent ce concept, mais il faudra patienter avant de pouvoir le tester. Face à l'engouement, les organisateurs ont été contraints d'orienter les participants vers des listes d'attente.

Yelen BONHOMME-ALLARD

David Pujadas, le visage de France 2, tire sa révérence devant les téléspectateurs du 20h

Clap de fin. Après plus de 16 ans aux commandes du journal télévisé de France 2, David Pujadas a quitté, ce jeudi, le plateau du 20 heures. Évincé par la direction de France Télévision, le présentateur avait annoncé son départ le 8 juin. C'est chose faite. Le JT a été marqué par plusieurs hommages, soulignants le professionnalisme du journaliste. À 20h36, David Pujadas a pris une dernière fois la parole, non sans émotion et sous les applaudissements de son équipe.

David Pujadas, le visage de France 2

Reporter et présentateur de 52 ans, David Pujadas fait ses classes sur TF1 puis LCI. Il intègre par la suite France 2, le 3 septembre 2001. Cette date marque le début de son règne sur l'information de la chaine publique, détenant ainsi le titre de longévité à ce poste. Pour les téléspectateurs, David Pujadas était devenu le visage de France 2. En parallèle, il anime des émissions politiques telles que Des paroles et des actes, et l'Emission politique.

Quelques moments marquants de sa carrière 

Une semaine après son arrivée, David Pujadas a dû assurer la couverture des attentas du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Un démarrage sur les chapeaux de roues.

Le présentateur était un habitué de la vie politique et plus particulièrement des élections présidentielles puisqu'il a animé les soirées électorales des quatre dernières campagnes présidentielles.

En juillet 2013, le journaliste recevait Bernard Tapie en tant qu'invité sur le plateau du 20 heures. Le sujet de l'interview portait sur l'affaire du Crédit Lyonnais. L'échange entre les deux hommes avait été très mouvementé et Bernard Tapie s'était montré très agressif.

En avril 2015, David Pujadas s'est rendu à Damas, capitale de la Syrie, dans le but d'interviewer le président Bachar el-Assad concernant le conflit et la guerre qui ravage son pays depuis 2011. Il est le premier journaliste français à interviewer le président syrien dans le cadre de ce conflit.

Un avenir incertain

Concernant l'avenir de David Pujadas, rien n'est encore confirmé. Plusieurs rumeurs évoquent un retour éventuel chez LCI.

Les doutes quant à la suite du 20 heures ont été levés par David Pujadas en personne. Il sera remplacé par Anne-Sophie Lapix à la rentrée de septembre. En attendant, c'est Julian Bugier qui assurera l'interim de la présentation du journal télévisé.

Yelen BONHOMME-ALLARD

Plongée au coeur du désert de Sonora, colonisé par des villas de luxe

Nous vous emmenons cette semaine dans le désert de Sonora, le plus grand d'Amérique. 

 

Décor de western où l'Homme semble à première vue absent, un monde a priori inhospitalier, mais qui recèle 2 000 espèces de plantes. Un trésor qui fait l'admiration des touristes. James est un cow-boy reconverti en guide du désert. Sa passion : ces cactus Saguaro qui peuvent mesurer jusqu'à 15 mètres. Merveilles de la nature, des dizaines de fleurs sont accrochées à ses branches, invisibles à hauteur d'homme.

Un écosystème menacé

Mais Sonara est victime de son succès. Des villas de luxe sont en train de coloniser le désert. Près de 2 000 maisons sortent de terre chaque mois. Chacune a sa piscine privée. La moitié des terres du désert est protégée, les autres peuvent être construites. Bob est originaire de la région, il dénonce les autorités qui encouragent ce boom immobilier. C'est tout l'écosystème du désert qui est menacé. Avec l'urbanisation, les routes se multiplient. La faune du désert est de plus en plus à l'étroit.

 

 

[Vidéo] Les entreprises Américaines relocalisent leurs production dans le pays

Plus des deux tiers des entreprises Américaines se relocalisent sur les terres de l'oncle Sam depuis 2012 selon le magazine Financial Times.

Ces sociétés trouvent plusieurs bonnes raisons de déménager leurs usines aux Etats-Unis; déduction d'impôts proposées par l'ancien président Barack Obamamain-d'oeuvre plus qualifiée, machines à la pointe de la haute technologie, et le choix des clients d'acheter de plus en plus local, quitte à y mettre le prix.

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Cette vague de relocalisation a débuté bien avant que Donald J. Trump ait décidé que les entreprises américaines devraient produire dans le pays, sous peine d'amende. Pendant ce temps-làDonald J. Trump et sa fille Ivanka Trump continuent de produire leurs produits en dehors des États-Unis.

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Depuis 2012, 65% des entreprises ont commencé à relocaliser leur production aux États-Unis, dont 28% d'entre elles qui avaient des usines en Chine.

Le nouveau président Américain a promis lors de sa campagne de punir les grandes entreprises américaines qui produiraient à l'étranger, en les attaquant directement sur twitter. Parmi les plus célèbres, il y a FordGénéral Motors et Apple.

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Notre équipe de France 2 Washington est allée à la rencontre de ces patrons qui ont choisi de se relocaliser aux États-Unis, et cela n'a aucun rapport avec la nouvelle politique de Donald J. Trump.

 


BLOG - RELOCALISATION by ftv-geopolis

Un reportage signé Jacques Cardoze, Laurent Desbois, Andréane Williams et Arielle Monange

Clémentine Boyer Duroselle

[Video/article] Women's March: Que s'est-il passé? Quelle est la suite?

Les chiffres

Des millions de manifestants se sont opposés à Donald J. Trump samedi 21 janvier dans la capitale Américaine. Selon le site d'informations Américain Vox, trois fois plus de personnes se seraient rassemblées dans plus de 500 villes des Etats-Unis pour la Women's March que pour l'investiture de Donald J. Trump.

Erica Chenoweth, professeur à l'Université de Denver et Jeremy Pressman, professeur à l'Université du Connecticut ont travaillé ensemble pour faire un compte exact du nombre de personnes présentes lors de la marche, que l'on peut retrouver dans ce document Excel: étude d'Erica Chenoweth et Jeremy Pressman.  3,3 millions de personnes ont assisté à cette marche à travers le pays pour faire entendre leurs droits et manifester contre les propos sexistes du nouveau président. Ils en ont créé une carte représentative de l'engouement des Américains pour cette cause.

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Le site internet Vox explique que ces chiffres ne sont pas définitifs, "les chercheurs expliquent que la plupart des données qu'ils ont ne sont pas encore complètes et changeront dans les prochains jours, au fur et à mesure que les nouvelles estimations arrivent. Environ 200 marches autour des États-Unis publieront leurs chiffres dans les prochains jours", ce qui fera encore augmenter le nombre de manifestants.

L'organisation de la manifestation

L'événement a débuté à 10 heures du matin samedi avec une série d'orateurs tels que Madonna, Alicia Keys et Scarlett Johansson. Alors que la marche devait débuter à 13 heures, les organisateurs n'avaient pas anticipé autant de monde et ont pris du retard sur leur agenda. Il y avait un tel monde qu'ils n'ont pas pu suivre Constitution Avenue, la route prévue.

America Ferrera lors de son discours samedi 21 janvier à la Women's March

America Ferrera lors de son discours samedi 21 janvier à la Women's March

Cependant, la foule a pris des chemins différents envahissant la ville. Les femmes brandissaient des pancartes, portaient des bonnets roses faisant référence à "Pussy Hats", tout cela se passant dans la bonne humeur et sans débordement. Des hommes se sont également déplacés, pour montrer leurs supports pour la cause des femmes.

Photo/CNN.com

Photo/CNN.com

L'idée d'une retraitée qui a pris une ampleur considérable

Au lendemain de l'élection, Teresa Shook, avocate à la retraite, vivant à Hawaii était toujours sous le choc de la victoire de Donald J. Trump. Après les propos sexistes et inappropriés qu'il avait dit à propos des femmes, elle ne pouvait pas ne rien faire. "Comment est-ce-qu'on a pu en arriver là?", explique-t-elle à la chaine de télévision locale Hawaii News Show. Rapidement, elle a créé un groupe Facebook dans le but de regrouper le plus de femmes possible pour manifester à Washington le lendemain de l'investiture de Donald J. Trump. Tout a commencé avec 40 participants, la plupart d'entre eux étaient des amis de Teresa Shook explique le Los Angeles Times. Au lendemain de la création de cette page Facebook, Teresa Shook avait plus de 10 000 participants.

Screen Shot 2017-01-25 at 1.38.36 PMCette idée a pris un tel engouement, que plusieurs personnes ont décidé de créer la même chose dans leurs propres États, jusqu'au point où cela était devenu hors de contrôle. Des femmes, ferventes défenseuses des droits des femmes ont créé un site internet officiel, donnant toutes les informations pour participer à la marche de Washington, ainsi que celles prenant place dans d'autres villes.

Dans un même temps, elles en ont profité pour créer une nouvelle cause qui ira au-delà d'une marche au lendemain de l'investiture de Donald J. Trump.

Women' March est maintenant devenue un comité national comptant 21 employés qui continueront d'organiser des événements soutenant les droits des femmes. "La dernière élection à insulter, démolie, menacée la majorité d'entre nous [...] nous sommes confrontées à un futur incertain, vivant dans une peur nationale et internationale," explique leur site internet.

Notre équipe de France 2 Washington ont couvert l'événement Women's March. Un reportage signé Valérie Astruc et Régis Massini


BLOG WOMEN MARCH by ftv-geopolis

 

Clémentine Boyer Duroselle

Peut-on comparer l'investiture d'un président démocrate à celle d'un président républicain?

La photo comparant la foule présente à l'investiture de Donald J. Trump vendredi dernier et celle de Barack Obama en 2009 a fait le tour des réseaux sociaux ce week-end. Des chaines de télévision et des journaux influents se sont également laissé emporter par cette vague.

Dernière photo avant leur départ pour l'investiture de Donald Trump photo/AP

Dernière photo avant leur départ pour l'investiture de Donald Trump
photo/AP

Donald Trump est le président le moins populaire depuis Jimmy Carter, il y a 40 ans. Selon un sondage du Washington Post et  de ABC News, le nouveau président aurait moins de 40% d'opinions favorables.

Certes, il est impopulaire. Certes, son investiture a regroupé moins de personnes que ce à quoi l'on s'attendait. Est-ce une raison pour comparer son investiture à celle de l'ancien président démocrate, Barack Obama? Tout cela serait une affaire de démographie.

Carte des états-Unis Bleu: démocrates rouge: républicains Carte fait par Benjamin Starr/VisualNews>com

Carte des états-Unis
Bleu: démocrates
rouge: républicains
Carte faite par Benjamin Starr/VisualNews.com

Depuis bien longtemps, le District de Columbia ainsi que les états autour, tels que la Virginie, le Maryland, la Pennsylvanie, la Caroline du Nord, le Delaware, etc. sont des états démocrates.
Lorsqu'un président démocrate est élu, il est plus facile pour ces personnes de rejoindre Washington, puisqu'ils se trouvent relativement près de la capitale, contrairement à certaines personnes vivant dans des états républicains, plus éloignés.

Donald J. Trump a misé sa campagne présidentielle sur l'économie et l'immigration, cherchant le vote de la classe moyenne et des minorités. Cette population gagne entre 46 000 et 86 000 euros par an. Après avoir payé les dettes, les impôts, le loyer, les courses et autres dépenses de la vie quotidienne, il ne reste plus rien. (voir notre reportage de Valérie Astruc sur la classe moyenne)

Manifestation de la classe moyenne lors de la campagne présidentielle Photo/Hollywata/Flickr

Manifestation de la classe moyenne lors de la campagne présidentielle
Photo/Hollywata/Flickr

Cette population se bat pour vivre normalement, et pour avoir un salaire décent. Selon le ministère du travail et de l'emploi, 5% de la population, soit 18 millions d'américains, auraient entre deux et trois emplois pour pouvoir subvenir aux besoins de leurs familles. ils ne sont pas tous républicains, mais pour les ceux qui souhaitent s'offrir un weekend dans la capitale pour assister à l'investiture d'un président républicain, cela coûte cher et parait hors de portée.

Le site d'information Vox a interviewé une femme venant du Minnesota et qui a économisé pour venir à Washington et assister à l'investiture. Contrairement, un président démocrate a déjà un bon nombre de ses électeurs vivant dans les états autour de waghington DC et qui peuvent venir dans la capitale plus facilement.
 Donald J. Trump n'arrive pas au pouvoir avec une popularité à son plus haut, mais cela est-il la raison d'une foule moins nombreuse lors de son investiture?

Lorsque George W. Bush est devenu le 43e président des États-Unis en 2001, seulement 300 000 personnes se sont montrées pour son investiture et son taux de popularité était de 62% selon le site internet de la Maison-Blanche. En janvier 2005, entre 100 000 et 400 000 personnes ont assisté à son investiture . 

Au final, ce n'est pas la première fois qu'une investiture républicaine attire moins de monde qu'une investiture démocrate.

George W. Bush lors de son investiture en 2005

George W. Bush lors de son investiture en 2005

George W. Bush était plus populaire que Trump lors de ses investitures, mais plus de monde a assisté à celle de Donald J. Trump. Selon les chiffres donnés par Reuters, il semblerait que la popularité du président et le nombre de personnes présentes lors des investitures n'ont aucune corrélations.

Si l'on en revient à comparer la foule d'un président démocrate et celle d'un président républicain, il est certain que le montage photo des deux investitures est subjectif.

Selon le comite d'investiture, 700 000 personnes se seraient regroupées sur le Mall, la sécurité intérieure quant-à elle, estime qu'entre 800 000 et 900 000 personnes auraient été présentes ce jour la.Comparer une investiture d'un president démocrate et celle d'un républicain n'est pas représentatif de la popularité du president élu.

 

Cependant, Obama était tout de même plus populaire que Trump lors de son investiture avec 78% de popularité et presque 2 millions de personnes à son investiture en 2009.

Note: L'article sera mis à jour dans la journée de lundi avec des interviews d'experts.

Clémentine Boyer Duroselle

[Vidéo] Fidel Castro: l'ultime pied-de-nez à 638 tentatives d'assassinats

Pendant plus d'un demi-siècle, la CIA a essayé par tous les moyens d'assassiner le leader Cubain, en passant des idées les plus sérieuses aux idées les plus farfelues, comme une pilule empoisonnée dans son milkshake au chocolat.

Fidel Castro était à la tête de Cuba jusqu'en 2006. Il avait laissé les commandes à son frère Raúl Castro pour des raisons de santé.

Il a survécu à plus de 600 tentatives d'assassinat, toutes sans même porter un gilet pare-balles, disait-il, il a défié plus de 10 présidents, et pourtant... Fidel Castro serait mort de mort naturelle.

«Le dirigeant historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro, est la personne qu'on a le plus souvent tentée d'assassiner", selon des documents trouvés dans les archives de la CIA lors de l'administration Clinton.

L'un des moments les plus historiques reste le débarquement de la baie des cochons en avril 1961. La CIA avait formé 1400 exilés cubains pendant l'administration de Dwight Eisenhower (républicain) et lancé l'opération au début du mandat de John Fitzgerald Kennedy (démocrate).

Ces exilés cubains avaient pour but de débarquer à Cuba pour renverser le gouvernement établi par Fidel Castro. L'opération a été un échec, cependant la CIA n'a jamais abandonné l'idée d'assassiner le leader Cubain.

L'équipe de France 2 Washington revient sur ces tentatives d'assassinat.

Un reportage réalisé par Valérie Astruc, Arielle Monange, Thomas Porlon et Andréane Williams.

Clémentine Boyer Duroselle

[Vidéo] Dr Walid Phares à propos de Donald Trump: "c'est un saut dans l'inconnu"

Professeur Walid Phares est spécialiste du Moyen-Orient et conseiller en politique étrangère de Donald J. Trump.

Dr. Walid Phares a basé sa carrière sur ses connaissances en terme de politiques étrangères et des conflits au Moyen-Orient. Après avoir conseillé le candidat à la présidentielle Mitt Romney en 2012, il est resté en politique. Il a été le conseiller en politique étrangère du candidat Donald J. Trump pendant sa campagne présidentielle et a de grandes chances de continuer sur sa lancée en étant conseiller de l'administration Trump.

Dr. Walid reconnait dans cette interview que Trump ne sera pas un président comme les autres, mais qu'il n'en sera pas pour autant discrédité : "c'est un saut dans l'inconnu dans le sens que Mr. Trump n'a pas été un politicien, ni un membre du Congrès, ni un membre du Sénat".

Il soutient également l'idée d'un Donald J. Trump plus calme et réfléchi que pendant sa campagne. Il compte en effet " arrêter toutes ces guerres," explique Dr. Walid Phares et faire des alliances et coalitions avec les pays occidentaux. "Il veut se réunir avec beaucoup de leaders mondiaux [...] mais il veut lancer un message très clair, nos alliés européens seront les premiers".

Notre interview en intégralité du Professeur Walid Phares par Jacques Cardoze, Chef du bureau de Washington D.C. pour France 2 et France Info.

Clémentine Boyer Duroselle