Après avoir longtemps détruit la forêt primaire (notamment pour les besoins de construction de la grande muraille), la Chine a entrepris il y a 20 ans un énorme programme de reforestation, pour initialement protéger Pékin des vents de sable et stopper la progression du désert.
Des millions d’arbres ont été plantés, des milliers d'hectares d'herbe semés par avion, des milliers de familles de paysans ont aussi été relogées dans des villages. Si en 20 ans l’avancée du désert a été ralenti, la croissance démographique de la capitale elle n'a cessé (la population de Pékin a quasiment doublé durant cette période) et l'impressionnant déploiement tout autour de la province d'une ceinture industrielle jusqu'à peu peu soucieuse de l'environnement ont autrement dégradé le ciel.
A travers la valorisation de cette « muraille verte »qui se poursuit, Pékin s'est engagé dans une bataille pour redonner aux pékinois un air respirable, le plus pur possible.