Regardez le cinquième et dernier épisode de notre feuilleton.
C'est une épreuve à laquelle tous se préparent depuis longtemps. Une course contre soi-même bien plus que contre les autres. Et par -20°C. Le dossard numéro 80 c'est le père Vassily, le pope du village de Khoujir. Homme d'église et sportif accompli. "Parfois, c'est dans la difficulté et la souffrance que tu te tournes vers Dieu et que tu lui demandes de te venir en aide", explique-t-il.
80 kilomètres à parcourir, la première étape d'une course de trois jours qui fait un peu plus de 200 km. Malgré le soleil les conditions sont loin d'être idéales : beaucoup de neige soufflée sur la glace du lac Baïkal. Pour les vélos équipés de pneus à clous, pas de problème. Sur des patins, c'est une autre histoire. L'immensité et le silence. "C'est à ça que je m'attendais, c'est pour ça que je suis venu", explique, la moustache gelée, un cycliste à VTT. Nous ne sommes qu'à mi-parcours et les organisateurs, déjà, commencent à se faire du souci. Le père Vassily a disparu ...
A Khoujir, comme partout à travers la Russie, on fête Maslenitsa, le printemps qui approche. Un joyeux carnaval avec ses costumes, ses chants, ses danses et ses jeux traditionnels.
On brûle un épouvantail qui symbolise l'hiver. On espère qu'avec lui les malheurs passés, eux aussi, s'envoleront en fumée.
L'île d'Olkhon est l'une des destinations favorites des visiteurs sur le lac Baïkal. Eté comme hiver.