John Lewis, : un autre modèle économique

A l'heure ou l'on s'interroge sur notre économie et la vie des entreprises, l'exemple de John Lewis est intéressant à plus d'un titre. Le groupe est énorme et fait partie du paysage britannique depuis une plus de cent ans. Imaginez 40 galeries lafayette + des milliers de supermarchés type 'monoprix' ou 'carrefour market'... c'est donc un mastodonte de 75 000 salariés dont l'expansion n'est plus possible en Grande-Bretagne tant il est partout. Mais ce n'est pas cet aspect-la le plus intéressant, non ce qui fait la particularité de ce groupe c'est le mutualisme qu'il a su développer. Les employés sont tous partenaires au sens ou ils détiennent des parts égales qui leur rapportent un bonus annuel indexé sur les bénéfices de l'entreprise. Les parts ne peuvent être vendues ou cédées et redeviennent propriétés de l'entreprise, si le salarié la quitte. Les salariés ont aussi un pouvoir de décision par référendum. Il existe bien sûr une direction, ainsi qu'une assemblée de 82 décideurs élus par les salariés mais n'y à pas d'actionnaires extérieurs. L'entreprise recèle bien d'autres particularités que je vous laisse découvrir dans ce dossier que nous avons réalisé avec Clarisse Fortuné et Stéphane Guillemot :