Jusque là si vous êtes la fille d'un descendant de la couronne d'Angleterre vous n'avez aucune chance de devenir Reine sauf si vous n'avez pas de frères. Deuxième cas de figure : si vous avez un frère, même plus jeune que vous, c'est lui qui vous passe devant !
Aussitôt le mariage passé (en grande-Bretagne au moins) chacun surveillera les attitudes et la ligne de Catherine Middleton car la question d'un premier enfant devrait se poser rapidement. Il se dit même que celui-ci est attendu le plus vite possible. Du coup, la décision confirmée par le gouvernement britannique de réviser la loi de succession prend tout son sens. Nick Clegg, vice premier ministre et ministre en charge des questions de révisions de la constitution, vient de confirmer que le gouvernement ne s'opposerait pas à cette idée défendue par la Reine elle-même. Le processus est un peu compliqué, Clegg va devoir écrire à l'ensemble des représentants des pays qui font partie du Commonwealth, à savoir cinquante-quatre. Quinze d'entre eux, dont l'Australie la Nouvelle-Zélande et le Canada ont une sorte de droit de véto. Les autres doivent à la fois donner leur accord, mais sans pouvoir de coercition. Déjà, avocats et juristes Britanniques s'activent et consultent pour tenter de faire modifier cette loi qui date de 1701. Quoi qu'il arrive, la Reine agira ensuite sur les conseils du gouvernement, une fois que celui-ci aura préparé le terrain sur le plan politique.... Le but est d'agir avant que Kate soit enceinte !
Il s'agît de donner le droit à une fille de devenir Reine même si Kate et William avait un garçon comme deuxième enfant. La règle actuelle donne le droit absolu aux garçons au sein de la fratrie. Rappelons que si Élisabeth II est Reine c'est parce qu'il n'y avait pas de descendant masculin à la succession de son père George VI. Désormais il y a urgence ! Les pays du Commonwealth ont besoin de quatre mois pour agir ; en principe Kate a neuf mois devant elle, à partir de la date du mariage et si elle devait être enceinte d'une fille en premier sans révision de la loi, alors il sera trop tard...
Jacques Cardoze