Theresa May a rencontré les dirigeants des institutions européennes le 7 février lors de sa venue à Bruxelles. A la suite d'une conversation «musclée mais constructive » avec Jean-Claude Juncker peu de déclarations à la presse mais l'annonce d'une relance des négociations. L'UE refuse toujours de modifier l'accord de retrait mais se dit disposée à retoucher la déclaration politique qui concerne les relations futures entre l'Union européenne et le Royaume-Uni.
Theresa May a souligné qu'elle ferait en sorte que le Brexit ait bien lieu à la date prévue, soit le 29 mars prochain. "Mon travail est de réaliser le Brexit, et de le réaliser dans les temps, et je vais négocier dur dans les prochains jours pour ce faire", a confirmé la Première ministre. A l'issue de sa rencontre avec Donald Tusk, ce dernier a tweeté : « "Toujours aucune percée en vue. Les discussions vont continuer".
Au Parlement Européen, Guy Verhofstadt, le coordinateur du Brexit pour le Parlement a rappelé qu'« un Brexit sans accord n’est pas une option. Ce serait un désastre. Les politiciens qui préfèrent cette voie sont irresponsables". Le leader des libéraux au Parlement européen souhaiterait rendre le texte de la déclaration politique plus contraignant. Il suggère à Theresa May de coopérer avec l’opposition travailliste pour rechercher une majorité « la plus large possible » au Parlement de Wesminster. Le chef du parti travailliste Jeremy Corbyn a publié jeudi 7 février une lettre ouverte adressée à cette dernière où il mettait en avant cinq principes pour rassembler la majorité à la Chambre des Communes. Parmi eux, il proposait le maintien du Royaume-Uni au sein de l'Union douanière et un alignement « étroit » sur le marché unique.