Après l'empoisonnement d'un ex-agent double au Royaume-Uni, c’est à présent dix-huit états de l’Union européenne qui ont décidé d’expulser des diplomates russes, rejoints par l’Ukraine, le Canada, la Norvège, la Moldavie et l’Australie. Une première pour l’Union européenne : ces mesures d’expulsion sont prises à un niveau national coordonné à l’échelon européen.
Ces décisions font suite aux conclusions du Conseil européen des 22 et 23 mars. Le chef de la diplomatie française avait expliqué que « l'attaque de Salisbury constitue une menace grave à notre sécurité collective et au droit international » et « le Conseil européen est convenu qu'il n'existait pas d'autre explication plausible que celle de la responsabilité de la Fédération de Russie ».
L’Otan a annoncé ce mardi 27 mars, retirer les accréditations à sept membres de la mission russe à son siège à Bruxelles. Quant à la Belgique, elle s’est ralliée aux états membres de l’Union européenne et va expulser un diplomate russe.
Emmanuel Macron et Donald Trump, qui se sont entretenus ce mardi également, « ont salué la forte réaction internationale après l’attaque de Salisbury ». Au total ce sont 25 pays qui ont choisi d’expulser 118 diplomates russes.