Donald Trump a signé, vendredi 9 mars, le décret taxant à 25% les importations d’acier et à 10% celles d’aluminium. L’Union européenne contre-attaque : elle présente ses mesures de taxation sur des produits américains symboliques.
La commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, espère cependant éviter « toute escalade » et répète que cette guerre commerciale ne ferait que des perdants des deux côtés de l’Atlantique. L’Union européenne a préparé, mercredi 7 mars, des représailles en ciblant de son côté des produits américains emblématiques : le beurre de cacahuète, certains types de bourbon, le jus d’orange, des produits industriels et agricoles. Cette liste, encore en discussion, répertorie les produits qui pourraient être taxés afin de compenser les dommages infligés à l’industrie européenne. En effet, les Européens exportent environ 5 milliards d’euros d’acier et 1 milliards d’euros d’aluminium chaque année vers les Etats-Unis.
L’Europe va-t-elle mettre ses menaces à exécution ?
L’Union européenne est déterminée à taxer les produits américains. Ces mesures américaines suscitent des réactions très vives dans le monde entier. Notamment de la part de la Chine, du Canada et du Mexique. Pékin, premier producteur mondial d’acier et d’aluminium, a pris mercredi 7 mars la tête d’un groupe de 18 membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour protester contre le projet de la Maison Blanche.
En France, Bruno Le Maire le ministre de l’Economie a indiqué jeudi soir que la France « regrette » les annonces du président américain.