Ce jeudi 25 mai, pour la première fois, Donald Trump a rencontré les dirigeants de l’UE et de l’OTAN à Bruxelles. A la demande des Etats-Unis et après des négociations ardues, l’Alliance atlantique a décidé de devenir membre à part entière de la coalition internationale contre l’organisation Etat islamique, malgré les réticences de certains Etats-membres. Pour le Président américain, l’essentiel est de se concentrer sur le terrorisme, l'immigration et "les menaces de la Russie".
Les Européens attendaient, en échange, une déclaration sur « l’article 5 ». Mais Donald Trump n’a pas exprimé explicitement son attachement à ce socle de l’Otan, qui prévoit que les Alliés volent au secours d’un des leurs en cas d’agression extérieure. Lors d’un discours "très direct", il a renouvelé son appel au respect des engagements financiers de tous les Etats-membres, regrettant que "23 des 28 nations membres ne payent toujours pas ce qu'elles devraient payer ". En 2014, les Alliés avaient promis d’y remédier en investissant davantage pour "s’approcher" d’un budget défense représentant 2% du PIB. Particulièrement visée, l’Allemagne, première puissance économique de l’UE, fera « ni plus, ni moins » que ce qui a été décidé. "Nous attendons qu’à l’avenir on ne nous demande pas seulement combien nous dépensons pour la défense, mais quelles contributions nous apportons, de quelles capacités nous disposons " a déclaré la chancelière Angela Merkel.