Le Royaume-Uni a officiellement lancé la procédure historique de sortie de l'Union européenne.
L’ambassadeur britannique à Bruxelles Tim Barrow a remis mercredi 29 mars la lettre signée de Theresa May au président du Conseil européen Donald Tusk, déclenchant ainsi le processus de sortie du Royaume Uni de l’Union européenne. Il n’y aura pas de retour en arrière possible a déclaré la Première ministre britannique Theresa May.
Désormais, les négociations vont commencer et le travail est titanesque. Pour définir les modalités du divorce, il faut d'abord détricoter des milliers de lois et de règlements transposés dans la législation britannique.
Avec 19 000 lois européennes en vigueur, la tâche s’annonce complexe. Et surtout, nombre d’inconnues demeurent, tel que le sort du million de Britanniques vivant sur le continent et l’avenir des trois millions d’européens résidents au Royaume-Uni. Pour Jean-Claude Juncker, la facture risque d’être salée pour les Britanniques : Entre 50 et 60 milliards d’euros. Le ministre britannique en charge du Brexit, David Davis a assuré que le Royaume Uni honorerait ses obligations car « nous sommes un pays respectueux de la loi » a-t-il ajouté.
Vendredi, le président du Conseil européen, Donald Tusk fera part de ses premières orientations pour la négociation qui vient de s’ouvrir. Ces dernières seront proposées aux dirigeants des 27 au sommet du 29 avril à Bruxelles.